Chaque jour, vous vous levez, vous allumez la lumière de la chambre, puis du couloir, et enfin de la cuisine. Vous allumez la machine à café et le grille-pain. Ensuite, vous consultez vos mails, répondez à deux d’entre eux, et filez sous la douche, allumant au passage l’ampoule de la salle de bains et le chauffage de la pièce. En sortant de la douche, vous avez besoin de votre brosse à dents électrique et de votre sèche-cheveux (ou de votre rasoir). Une fois prêt, vous enfilez vos vêtements et allez au travail, en oubliant votre chargeur, encore branché après avoir chargé votre téléphone pendant la nuit.
Combien de CO2 votre consommation électrique a-t-elle engendré depuis votre réveil ?
Sommaire
Votre impact environnemental au quotidien
Il n’y a pas que votre consommation électrique qui a un impact sur l’environnement. Vos déplacements y sont pour beaucoup. Vos habitudes alimentaires et d’achat peuvent également augmenter votre empreinte carbone.
En moyenne, un Français émet 12 tonnes de CO2 chaque année. Ça représente 1 tonne tous les mois.
Votre consommation énergétique
Votre facture d’électricité se décompose en 4 grandes parties : le chauffage, l’eau chaude, la cuisson et tous les autres appareils électriques.
Votre chauffage est le pôle de dépenses énergétiques le plus important, avec environ 62% de votre facture énergétique.
Pensez également à tous les appareils domestiques dont vous disposez :
- Dans votre cuisine : votre frigo, votre lave-vaisselle, votre cafetière, votre bouilloire, votre grille-pain, votre micro-ondes, votre four…
- Dans votre salon : votre télévision, la lampe d’appoint, la box internet, l’ordinateur, la tablette, la console de jeux vidéo…
- Dans votre chambre : vos lampes de chevet, le chargeur du téléphone qui reste souvent branché, le radio-réveil…
- Dans votre salle de bains : votre sèche-cheveux, votre rasoir, votre lave-linge, votre sèche-linge, votre brosse à dents électrique…
Nous sommes certains d’avoir oublié les ¾ des appareils que vous pourriez avoir chez vous.
Tous ces appareils sont énergivores. L’électricité qu’ils utilisent peut être polluante et émettrice de gaz à effet de serre. Elle l’est plus ou moins selon son mode de production.
Vos déplacements
Vos déplacements sont également une source très importante d’émission de CO2. Environ 30% des émissions de CO2 sont dues aux routes. 17% sont même dus aux voitures des particuliers.
Pour tous les véhicules mis en circulation à partir de 2004, le taux de rejet de CO2 est indiqué sur la carte grise.
Dans la catégorie V7 de votre carte grise, vous pouvez retrouver le nombre de grammes de CO2 émis dans l’atmosphère pour chaque kilomètre que vous aurez parcouru.
Si vous devez changer de voiture, profitez-en pour choisir un véhicule qui rejette le moins possible de gaz à effet de serre.
Pour cela, évitez les véhicules sur lesquels sont appliqués des malus écologiques. Au mieux, tournez-vous vers ceux qui peuvent bénéficier du bonus écologique.
Si vous êtes un fan de vieilles voitures, 2020 annonce l’arrivée du Retrofit en France, pour transformer votre vieille voiture adorée en véhicule électrique.
Utiliser votre voiture différemment
Au quotidien, si vous ne pouvez pas changer de voiture, vous pouvez également faire attention à votre conduite. Ça économiserait des grammes de CO2 à notre planète. Toute économie est bonne à prendre.
- Évitez d’utiliser votre voiture à froid. Les deux premiers kilomètres sont souvent ceux qui consomment le plus.
- Adoptez une conduite souple, pas la peine d’aller trop vite et de freiner brusquement. Évitez également de changer trop souvent de rapport de vitesse.
- Passez les vitesses avant que votre voiture ne hurle. Pour les voitures diesel, c’est souvent autour de 2000 tours minute. Pour les voitures essence, autour de 2500 tours minute. Cette information est précisée dans le livret du constructeur de votre voiture.
- Dans les embouteillages, la consommation de carburant augmente. Privilégiez en ville, dans la mesure du possible, un autre mode de transport.
- Si vous n’avez pas besoin de la climatisation, éteignez-la. Ouvrez les fenêtres si vous avez trop chaud, stationnez à l’ombre et utilisez la fonction recyclage de l’air de l’habitacle, qui ne gardera que l’air froid de l’habitacle.
- Retirez les charges inutiles : barre de toit, les 10 000 choses qui restent tout le temps dans votre coffre, votre poney…
- Pensez à changer les filtres à air de temps en temps ! (Demandez-le lors de votre vidange, par exemple.)
Vos habitudes d’achat
Les produits que vous achetez pour vous nourrir, vous habiller, ont souvent parcouru de longues distances.
Ces trajets polluent énormément.
Préférez consommer des fruits et des légumes cultivés près de chez vous.
Les denrées alimentaires qui ne sont pas de saison sont cultivées dans des serres. Ces serres demandent de grandes quantités d’énergie. Elles doivent en effet rester à la bonne température pour la culture.
En consommant des fruits de saison, vous pouvez donc également limiter votre impact environnemental.
La viande est aussi un sujet dont on entend très régulièrement parler.
L’élevage est très polluant. Il rejette des gaz à cause des déjections animales. Les émissions de CO2 sont également une conséquence à la rotation des terres agricoles. Elle n’est pas toujours correctement respectée, pour répondre à la demande des consommateurs.
Les vêtements sont également sources de nombreuses pollutions et d'émissions de CO2, mais les biens de consommation quotidienne sont concernés également.
La part énergétique de votre impact environnemental
Quelle énergie pour quel impact sur l’environnement ?
Ici, nous allons parler principalement parler de votre chauffage.
Le choix de votre énergie de chauffage a non seulement un impact important sur votre facture, mais également sur la quantité de CO2 rejetée dans l’atmosphère.
Pour le chauffage, les foyers sont équipés d’énergies différentes, ayant chacune un impact environnemental différent.
Le gaz équipe 30%* des maisons en France et 49%* des appartements. Le gaz est une énergie très urbaine, tous les foyers en France ne peuvent pas y être raccordés.
Il existe deux types de gaz : le gaz naturel et le gaz propane.
Le gaz naturel engendre l’émission de 234 g de CO2 par kWh utilisé. Le gaz propane ou butane, légèrement plus polluant, a pour conséquence l’émission de 274 g/kWh de CO2.
Le fioul domestique équipe 32%* des maisons et 19%* des appartements en France.
Cette énergie est de loin l’énergie de chauffage la plus polluante. Elle émet 300 g de CO2 par kWh.
L’électricité est le mode de chauffage de 30%* des maisons françaises et de 27%* des appartements.
Cette énergie a l’avantage d’émettre moins de carbone que les autres. En effet, le mix énergétique présente une majorité d’électricité nucléaire. Cette énergie étant décarbonée, pas d’émissions de CO2 !
Pour le pôle de chauffage uniquement, les foyers chauffés à l’électricité rejettent 180 g de CO2 par kWh consommé.
Le bois permet à 2%* des maisons en France de se chauffer.
Ce mode de chauffage est écologique et n’émet que 13 g/g de CO2.
Il faut cependant que les arbres coupés soient remplacés. S’ils ne le sont pas, l’impact environnemental s’élève à 355 g/kWh.
Les foyers dont nous n’avons parlé sont chauffés grâce au GPL, même s’ils sont rares, ou à des réseaux de chaleur. Ces réseaux peuvent avoir des impacts très différents selon leur exploitation.
Pourquoi choisir un nouveau fournisseur ?
Si vous êtes chauffés au gaz naturel ou à l’électricité, vous faîtes partie de la grande majorité. De fait, vous avez la chance de pouvoir choisir un fournisseur adapté à vos attentes et à votre budget.
Vous pouvez donc choisir un fournisseur qui vous proposera une offre d’électricité et/ou de gaz verte.
Cette attente d’éthique peut donc être facilement satisfaite.
Commencez par comparer les offres des fournisseurs en sélectionnant le filtre de recherche des offres vertes.
Pour en savoir plus sur les fournisseurs, fouillez dans nos guides ! Vous pourrez tout apprendre sur votre future offre verte !
Quel fournisseur d’énergie choisir pour aider la planète ?
Plusieurs classements ont été faits pour vous indiquer les offres vertes.
Vous pouvez choisir une offre basée sur le système des garanties d’origine ou choisir une offre aux engagements plus poussés.
Le classement 2019 des fournisseurs par Greenpeace
À la fin du mois de novembre 2019, Greenpeace a sorti son classement des fournisseurs. Ce classement a été établi en fonction de la qualité renouvelable de l’électricité fournie par le fournisseur.
Les fournisseurs dits « vraiment verts » par Greenpeace vous proposent de l’électricité à 100% renouvelable.
Leurs offres ne vous permettent en revanche pas de faire de grandes économies.
Pour en savoir plus sur ce classement, consultez notre dossier.
Choisir l’équilibre entre votre action pour le climat et votre budget
C’est possible aussi ! Si les fournisseurs verts qui vous permettent de faire de réelles économies n’ont pas été élus « fournisseurs vraiment verts » par Greenpeace, c’est parce qu’ils achètent de l’électricité sur les marchés de gros, où se trouve de l’énergie nucléaire.
Cependant, les offres vertes proposées par ces fournisseurs ont un engagement certain pour l'environnement.
Vos questions en 30 secondes
Quel est mon impact sur l’environnement ?
Vos déplacements, votre consommation énergétique, vos habitudes d’achat et alimentaires ont un impact environnemental plus ou moins important. Votre impact carbone est différent de celui de votre voisin, car il diffère selon votre mode de vie.
Quel est l’impact environnemental de mon chauffage ?
Votre énergie de chauffage change votre impact environnemental. Par exemple, un chauffage au fioul pollue davantage qu’un chauffage au gaz naturel. Chaque énergie a donc un impact différent sur l’environnement.
Quel fournisseur choisir pour avoir de l’électricité verte ?
Vous pouvez choisir votre fournisseur d’électricité verte selon différents critères. Certains fournisseurs sont plus chers que les tarifs réglementés mais vous assurent une énergie verte premium. D’autres offres vous permettent d’avoir un équilibre entre votre budget et votre action environnementale.
* Chiffres : Document Base Carbone – 30 juin 2013 – Ademe