Il est temps de réagir. Enfin, heureusement, nous sommes certains que ce n’est pas la première fois que vous entendez ça. L’impact que nous avons sur l’environnement est immense, et son origine ne se limite pas aux grands industriels.
Chacun à notre échelle, nous pouvons agir. Et si tout le monde fait des efforts, la planète pourra aller mieux.
Quel est donc l’impact de votre consommation d’énergie sur l’environnement ?
Sommaire
Le carbone a un cycle tout à fait naturel et est même nécessaire à la vie sur notre planète.
Ce cycle continu permet de contrôler et de limiter la quantité de carbone (CO2) dans l’atmosphère.
Ce gaz agit comme une serre. D’où son nom de gaz à effet de serre. Il recouvre la Terre d’une couche de gaz. Ainsi, la température est maintenue à son niveau idéal et le taux de concentration de CO2 reste identique et l’équilibre est intact.
Malheureusement, ça ne se passe plus comme ça maintenant.
L’Homme fait brûler du pétrole et du gaz pour créer de l’énergie, dite « fossile ». Les gaz s’accumulent de plus en plus dans l’air et sont à l’origine d’un taux de concentration jamais atteint.
Géologiquement, cette libération de carbone est violente. Ce carbone était destiné à rester sous terre et n’aurait été libéré qu’en des millions d’années.
En plus, le phénomène de déforestation n’aide en rien.
Le cycle naturel du carbone est entièrement bouleversé. En 150 ans, la concentration de CO2 dans l’atmosphère est passée de 270 parties par millions à 400 parties par millions. Cette concentration est la plus élevée depuis au moins 800 000 ans.
Il y a 800 000 ans, l’Homme était en train d’apprendre à maîtriser le feu. Pour vous donner une idée de la catastrophe écologique…
La concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère empêche les rayons du soleil de repartir vers l’espace. Ils sont renvoyés vers la surface de la Terre et la réchauffent.
La première conséquence, que vous vivons de plus en plus régulièrement, sont les épisodes caniculaires.
Avant, les températures extrêmes ne touchaient qu’environ 1% de la surface terrestre de la planète. Aujourd’hui, elles touchent 10 fois plus de territoires.
Ces épisodes de chaleur deviendront de plus en plus fréquents.
Dans les régions déjà touchées par la chaleur habituellement, la sécheresse deviendra de plus en plus longue et fréquente. Le débit des fleuves sera réduit et même ça, ça aura de lourdes conséquences.
L’eau des fleuves sert à refroidir les réacteurs nucléaires, par exemple. Du coup, s’il y a moins d’eau, ils tourneront au ralenti. Il y aura donc moins d’électricité et certains foyers pourraient en être privés.
En parallèle, les catastrophes naturelles vont se multiplier, les inondations deviendront monnaie courante, pour l’hémisphère nord (latitudes moyennes) et les régions tropicales humides.
Pascal Yiou, chercheur au laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, fait même part de son inquiétude de voir les épisodes de précipitations intenses doubler d’intensité. La faute au réchauffement climatique.
L’Atlantique Nord, habituellement touchée par des cyclones, devraient également voir augmenter leur puissance d’année en année.
Certains chercheurs prévoient même de les voir balayer l’Europe d’ici seulement quelques années.
En effet, les cyclones se créent notamment à cause de la chaleur de la surface de la mer.
S’il fait plus chaud de manière générale, cette chaleur sera de plus en plus présente. Les conditions seront donc de plus en plus propices à la naissance de cyclones.
On ne vous l’apprend plus, la mer monte. Le problème, que l’on ne voit pas forcément venir aussi bien qu’il est réel, et la future disparition de pays et de villes.
Venise est déjà en train de disparaître, il ne manque que quelques mètres pour qu’elle soit sous l’eau.
En 2100 (dans « seulement » 80 ans), le niveau de la mer pourrait être monté de 2 mètres.
Cela signifierait que Venise aura disparu, et avec elle une grande partie de la région avoisinante.
Mais rapprochons-nous : en France, c’est toute la pointe du Gard et le sud-ouest de l’Occitanie qui auront disparu. La mer serait désormais au pied d’Arles.
Des petites villes de la côte perpignanaise seront également sous les eaux.
La baie de la Gironde sera devenue plus grande, enfouissant au passage quelques charmants villages.
Au Nord de la Rochelle se trouvera une immense baie avec quelques îles et presqu’îles.
L’Ouest de la Vendée ne serait pas non plus épargné. Même lot dans la Manche.
Quant au Nord de la France, la mer se sera rapprochée de Lille, laissant Dunkerque et Calais comme des presqu’îles.
Les Pays-Bas seront en voie d’extinction, déjà à moitié recouverts par les eaux, le nord de l’Allemagne sera également touché et les Maldives seront une immense piscine sans palmiers.
L’énergie est un poste de dépenses fossiles important. Elle a donc un impact environnemental proportionnel.
Les économies d’énergie s’imposent, mais elles ne sont pas la seule réponse. Il est nécessaire de produire autrement, en éliminant un maximum de gaz à effet de serre.
Pour créer de l’énergie, deux ressources fossiles sont utilisées : le gaz naturel et le charbon.
Ces deux ressources, à l’origine, devaient rester sous la terre, elles n’étaient pas destinées à être ramenées à la surface ni à être rejetées dans l’atmosphère.
Pour produire 1 kWh d’électricité, le gaz naturel a pour conséquence le rejet de 490 g de CO2 dans l’air.
La combustion de charbon rejette, elle, 820 g de CO2 par kWh produit.
À mesure relative, les énergies renouvelables ont également pour conséquence le rejet de CO2 lors de la production d’énergie.
Quand l’éolien rejette 11 g de CO2 par kWh produit, le solaire en rejette 48. Les centrales hydrauliques en rejettent 24 g.
Les énergies renouvelables sont une bonne alternative de production d'électricité car elle émet beaucoup moins de CO2 que la combustion d’énergie fossile.
Le nucléaire est une énergie décarbonée. Elle utilise donc des combustibles mais n’émet pas de gaz à effet de serre.
Pour 1 kWh produit grâce à cette méthode, 12 g de CO2 sont rejetés. C’est donc à peine plus que pour l’énergie éolienne.
En moyenne, un Français émet 12 tonnes de CO2 par an. Du coup, il émet environ 1 tonne par mois. La faute au chauffage, aux déplacements, à l’éclairage, à ses recherches sur Internet… Même un mail émet du CO2 !
Chaque mois, vous émettez donc environ 1 tonne. Cette tonne correspond à un aller-retour de Paris à New-York en avion ou à 14000 km avec une petite voiture citadine. Ça peut aussi être 1,8 tonne de papier.
Selon des chiffres de 2010, un Américain mettait deux fois moins de temps à émettre autant de CO2 qu’un Français.
En revanche, un Indien émet 12 fois plus qu’un Français.
L’impact environnemental de nos activités quotidiennes est impossible à complètement effacer. Cependant, il est possible de fortement le réduire.
Pour votre contrat d’énergie, vous pouvez choisir une offre d’électricité verte.
Ces offres vous permettent d’acheter de l’électricité produite grâce à des moyens de production renouvelables. Leur taux d’émission de gaz à effet de serre est fortement réduit par rapport à d’autres énergies fossiles.
Ça fait du bien à la planète !
Petit plus : certaines offres d’énergie verte sont moins chères que les tarifs réglementés ! De quoi se préoccuper de la planète en faisant attention à son porte-monnaie !
Pour limiter votre impact environnemental, vous pouvez adopter de nombreux gestes au quotidien. Ces gestes vous permettront de limiter votre impact sur la planète. Vous pouvez également étudier les propositions d’offres d’énergie verte afin d’acheter une énergie dont l’impact sur la planète est fortement réduit.
Pour compenser vos émissions de CO2, il existe des programmes de compensation spécifiques. Cependant, certains fournisseurs d’énergie vous proposent de s’en occuper pour vous. Pour cela, il faut souscrire une offre d’énergie verte chez eux et ils s’occupent du reste.
Un Français émet environ 1 tonne de CO2 chaque mois. Cela représente un aller-retour de Paris à New-York en avion ou 190 allers-retours de Paris à Bordeaux en train.